Dès jeudi, 9 millions de Français seront invités à répondre à la campagne annuelle du recensement. Trois nouvelles questions leur seront posées, dont une sur l'origine géographique des parents. Craignant une utilisation politique, des associations et des syndicats appellent à ne pas y répondre.
En France, l’usage des statistiques ethniques(Nouvelle fenêtre) est ainsi autorisé à de rares exceptions(Nouvelle fenêtre), notamment pour la recherche scientifique. A ce titre, plusieurs travaux comme l’enquête Trajectoires et origines(Nouvelle fenêtre) de l’Insee et de l’Ined recueillent déjà des données comme la couleur de la peau ou l’origine des parents.
Sauf qu’en pratique les scientifiques n’utilisent pas cette «possibilité» ; je suppose les conditions tellement restrictives et emmerdantes qu’ils ne peuvent l’utiliser. Donc ils sont réduits à utiliser des proxys plus ou moins bien corrélés avec le but de l’étude. Il leur arrive même d’utiliser les prénoms, alors que toute la sphère politico-médiatique était tombée sur Ménard quand il avait présenté une bête stat locale (sans prétention scientifique, elle) basée sur le même principe.
Sauf qu’en pratique les scientifiques n’utilisent pas cette «possibilité» ; je suppose les conditions tellement restrictives et emmerdantes qu’ils ne peuvent l’utiliser. Donc ils sont réduits à utiliser des proxys plus ou moins bien corrélés avec le but de l’étude. Il leur arrive même d’utiliser les prénoms, alors que toute la sphère politico-médiatique était tombée sur Ménard quand il avait présenté une bête stat locale (sans prétention scientifique, elle) basée sur le même principe.