• Ziggurat@sh.itjust.works
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      ·
      8 months ago

      Le problème, c’est pas que l’école se soit droitisé, c’est que toute la société c’est droitisé. les enseignant·e·s sont en premières lignes, payé une misère, pas formé pour être travaileur·euse social, rajoute que dans certaines écoles, les élèves en difficulté socio-économiques ne sont pas l’exception (donc gérable) mais la norme.

      Lorsqu’il n’y a plus aucune structure pour créer du lien social, l’école se retrouve en “première ligne”, et avec un salaire d’enseignant, je comprends que tu ne puisse pas/veuille pas faire des tas d’heures sup. Le résultat, il est connu, ces enfants sont au mieux laissez au main des religieux, au pire des criminels, et parfois des deux à la fois.

        • Obi
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          ·
          8 months ago

          Mon père a été prof toute sa vie, gravi tous les échelons etc. Je dépassait son salaire dès mon deuxième emploi fixe, j’ai pas de diplômes rien (bon par contre j’ai triché, c’était aux pays bas, les salaires sont un peu meilleurs mais quand même).

        • Xelloss@jlai.lu
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          ·
          7 months ago

          Après il y a privé et privé.

          Ça commence à faire quelques années que je suis parti, mais encore il y a cinq ans, dans les établissements sous contrat ce n’était pas joyeux le salaire non plus (et je n’ai pas entendu que la tendance se soit inversée).

          Un certain nombre de défenseurs du public ici dénigrent le privé, mais à part quelques établissements très élitistes, c’est le même combat, avec des manques de moyens, de considération, de support du Rectorat similaires. En face de cela, on a une population d’élèves semblables, avec une part grandissante d’individus en grande difficulté, qu’il n’est pas gérable de prendre en charge comme il le faudrait.

          Plutôt que de s’entredéchirer, il vaudrait mieux être solidaire et faire front ensemble contre les problèmes auxquels le milieu éducation fait face.