Le télétravail s’est réellement démocratisé depuis 2020. Les avantages sont multiples. Or, après trois années d’expérimentation et d’adoption, les directions s’interrogent. Dan Guez, Cofondateur du groupe opensourcing.com témoigne
On est dans la pure dissonance. À l’embauche, on a des managers et des RHs qui se paluchent en exposant le merveilleux monde de la flexibilité et du travail à la maison.
Sur le travail au quotidien, on a des responsables qui exigent la venue au bureau de leurs effectifs, même quand c’est en opposition avec les accords contractuels ou la viabilité même du retour au bureau, puisqu’il n’y a plus assez de place. Sans parler des objectifs environnementaux agités régulièrement.
Sur les projets d’équipe localisés, les chefs n’arrêtent pas de mettre en avant le besoin de communication au plus proche, la proximité qu’offre la venue au bureau.
Par contre, sur des projets avec des équipes dans 4 ou 5 pays différents, on est prié de se concentrer sur les nouvelles formes de communication, et on serait gentil de ne pas trop remuer dans le placard à balais.
Tout ça est assez logique, le problème étant évidemment que malgré le “new management” qui déclare que les responsabilités sont partagées et que les besoins des employés sont au coeur de la stratégie, on est prié de continuer à obéir aux injonctions contradictoires de chefs qui sont convaincus que leur simple présence suffit à motiver les troupes et les transformer en parfaits modèles d’implication.
Dommage pour eux, on est parfaitement capables de ne rien foutre tout en étant au bureau aussi. Et le problème est peut-être dans le mépris qui nous est craché à la gueule à longueur de présentations des résultats (en hausse) et de discussions des conditions de travail et des salaires (en baisse).
On est dans la pure dissonance. À l’embauche, on a des managers et des RHs qui se paluchent en exposant le merveilleux monde de la flexibilité et du travail à la maison.
Sur le travail au quotidien, on a des responsables qui exigent la venue au bureau de leurs effectifs, même quand c’est en opposition avec les accords contractuels ou la viabilité même du retour au bureau, puisqu’il n’y a plus assez de place. Sans parler des objectifs environnementaux agités régulièrement.
Sur les projets d’équipe localisés, les chefs n’arrêtent pas de mettre en avant le besoin de communication au plus proche, la proximité qu’offre la venue au bureau.
Par contre, sur des projets avec des équipes dans 4 ou 5 pays différents, on est prié de se concentrer sur les nouvelles formes de communication, et on serait gentil de ne pas trop remuer dans le placard à balais.
Tout ça est assez logique, le problème étant évidemment que malgré le “new management” qui déclare que les responsabilités sont partagées et que les besoins des employés sont au coeur de la stratégie, on est prié de continuer à obéir aux injonctions contradictoires de chefs qui sont convaincus que leur simple présence suffit à motiver les troupes et les transformer en parfaits modèles d’implication.
Dommage pour eux, on est parfaitement capables de ne rien foutre tout en étant au bureau aussi. Et le problème est peut-être dans le mépris qui nous est craché à la gueule à longueur de présentations des résultats (en hausse) et de discussions des conditions de travail et des salaires (en baisse).
Complètement