Lorsqu’un flic est jugé pour violences (que ce soit un tabassage ou un homicide) ça déclenche un fort réflexe corporatiste (collègues et syndicats qui viennent en soutien au tribunal), et dans le paysage politique et médiatique le policier bénéficie d’une présomption d’innocence généreuse. La police a le droit d’utiliser la force, y compris de manière létale. Ce qui encadre son usage (proportionnalité, nécessité, légalité, etc) suscite moins d’intérêt. Il bénéficie aussi d’un traitement différencié par rapport à sa victime, assimilée au délinquant/méchant ou à un danger qui a conduit au policier d’agir de la sorte.
Un policier qui cogne ou tue : ça fait ou peut faire partie de son travail.
Un policier qui vole, deale ou qui est impliqué dans de la corruption de basse intensité, c’est traité et perçu de manière très différente, que ça soit dans l’institution elle même (colère des syndicats) ou dans l’opinion publique.
Quand un flic est jugé pour violences ça remet en cause le caractère exceptionnel et unique de sa fonction, celle qui a le monopole de la violence légitime, délégué par l’état
Pourquoi ? Parce qu’ils se sont fait choper pour corruption au lieu que ce soit violences aggravées en réunion ?
Sans ironie, oui.
Lorsqu’un flic est jugé pour violences (que ce soit un tabassage ou un homicide) ça déclenche un fort réflexe corporatiste (collègues et syndicats qui viennent en soutien au tribunal), et dans le paysage politique et médiatique le policier bénéficie d’une présomption d’innocence généreuse. La police a le droit d’utiliser la force, y compris de manière létale. Ce qui encadre son usage (proportionnalité, nécessité, légalité, etc) suscite moins d’intérêt. Il bénéficie aussi d’un traitement différencié par rapport à sa victime, assimilée au délinquant/méchant ou à un danger qui a conduit au policier d’agir de la sorte.
Un policier qui cogne ou tue : ça fait ou peut faire partie de son travail. Un policier qui vole, deale ou qui est impliqué dans de la corruption de basse intensité, c’est traité et perçu de manière très différente, que ça soit dans l’institution elle même (colère des syndicats) ou dans l’opinion publique. Quand un flic est jugé pour violences ça remet en cause le caractère exceptionnel et unique de sa fonction, celle qui a le monopole de la violence légitime, délégué par l’état