Camille d'Ockham

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Cake day: February 4th, 2025

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  • Oui, mais je crois que ça aide à ce que les haricots soient plus tendres. En tout cas le sel est nécessaire, sans les haricots restent un peu durs.

    Pour l’anticipation, tu peux te dire que tu vas en faire pour toi plus tard le lendemain, tu te les mets bien en évidence sur la table par exemple, que ce soit juste chiant si tu les laisses traîner. Le lendemain ô magie, tu as des haricots prêts à être cuisinés :) Et fais-en plutôt pour deux repas ou trois, comme ça le long processus vaut le coup.


  • J’arrive à réussir les haricots blancs à tous les coups maintenant :

    • les mettre dans l’eau pendant 12h à froid
    • dans une casserole mettre sel et quelques grammes de kombu royal dès le début
    • quand ça boue mettre les haricots pendant 1h
    • mettre des oignons tranchés et une herbe ou deux (ex thym) et laisser cuire pendant encore 15mn

    Le résultat est très fondant.

    On peut trouver du kombu royal de Bretagne séché en feuille en ligne pour environ 25€, je crois que j’ai eu 300g pour ce prix, et ça me tient plus d’un an. J’en découpe un morceau en petites lamelles avec des ciseaux et le stocke dans un bocal, pour un usage rapide. Ça fait une source d’iode vegan pas cher et sans passer par un comprimé, en plus d’accélerer la cuisson des légumineuses.


  • Oui il me semble que c’est bien un résumé du programme de Stanford.

    Ce texte n’essaie pas de faire de la didactique pour un publique « naïf », ni de faire attention à-ce-qu’il-faut-dire dans les milieux militants contemporains (surtout que sa première rédaction date de 1987). Il s’adresse aux personnes intéressées, sans doute déjà féministes et/ou trans, et est un morceau d’histoire.

    Tu remarqueras aussi qu’il a été traduit et publié dans une revue qui s’auto-décrit comme « une revue d’études féministes, queer et postcoloniales, héritière des pensées critiques ». Ce n’est donc sans doute pas un manifeste réac.






  • Je pense que si l’expérience de Wittig d’universaliser à partir de son point de vue lesbien est très intéressante, et que l’approche d’ensemble vaut le coup d’être réutilisée, de nos jours un féminisme lesbien aurait plus de chances d’être juste réac. En effet l’identité a été marchandisée et cishétérosexualisée, et son passé plus queer a été oublié.

    Pour imaginer et mettre en oeuvre une société post-patriarcale, je pense qu’il faut se demander comment on genre autrui. Et cela passe pour l’essentiel par des signes superficiels : apparence, voix, prénom. Il faudrait lutter contre les associations automatiques comme barbe = autorité. Les milieux queers et/ou féministes ne sont malheureusement pas particulièrement bons dans ce domaine. Il suffit de voir les témoinages de personnes transmacs concernant les réactions de leurs ami.e.s dès que trois poils apparaissent sur leur visage.










  • Je connais le fédiverse depuis un long moment, mais je trouvais l’activité trop limitée pour avoir cette sensation d’être dans une sorte d’agora, sans que le contenu soit très différent des grands réseaux sociaux. Mais depuis la généralisation des IA génératives la qualité de ces derniers est clairement en chute libre, et en parcourant le flux global de lemmy je vois qu’il y a pas photo maintenant. En plus avec la poussée de censure qui arrive des États-Unis, j’espère qu’on verra une masse critique venir vers le fédiverse, et quand je dis critique pour moi c’est juste d’avoir plus de disons 10 personnes qui font des nouvelles publications.