J’avais espoir au début, mais quand j’ai vu ce que ça impliquait, c’est vrai que c’est de l’écoblanchiement.
En gros ces véhicules électriques (VE) auront tout autant de plastiques et de lubrifiants qu’on retrouve dans les véhicules à combustion (VC). D’autant plus que l’extraction des minéraux pour produire les batteries est très polluant, mais aussi les batteries elles-mêmes vont vite devenir un déchet important qu’on va devoir gérer avec ses métaux précieux et ses produits chimiques.
La meilleure solution contre le changements climatiques sont des villes avec des quartiers résidentiels avec tout à proximité à environ 15 min de marche grâce à des bâtiments à vocation mixtes qui ne sont pas trop gros. (comme le nouveau Maestria à la place des arts genre) Ainsi que l’amélioration et l’étendue des transports collectifs de masse. Ça nous prend plus de trains, de tramways électriques et de bus pour transporter les gens entre les quartiers et les municipalités afin de réduire la dépendance à tout type de voiture au max.
C’est un sujet d’actualité qui amène beaucoup de reflexion et ma première impression est que la mise en avant pour la transition vers les véhicules électriques est la solution qui représente le moins de changement au style de vie de l’électorat en banlieue des grands centres afin de favoriser une réélection des partis au pouvoir après un terme de 4 ans et ce peu importe le niveau gouvernemental.
Comme tu le mentionnes, le véhicule qui polue le moins est celui qui n’a pas été acheté/construit et c’est dit par les experts depuis plusieurs années. Pour ma part je suis plus d’une philosophie de “ville/quartier” de 30 minutes (c’est le temps que ca me prenais pour marcher de chez moi au cegep de l’autre côté de ma petite ville natale de region) et un changement de mentalité pour le transport actif. Sauf plus difficile où il y n’y a pas la densité comme de la parenté encore dans mon coin natal qui ont besoin de 4 voitures pour se rendre au travail ou au lieu d’étude post secondaire.
Comme le disait un intervenant à l’émission de Moteur de recherche à la radio pour une question sur le sujet de la comparaison entre les véhicules électriques et les véhicules à combustion sur leurs cycles de vie complètes : le véhicule électriques est la moins pire des solutions quand le véhicule est absolument nécessaire.
L’interrogation sur l’impact environnemental est tout aussi vrai : on pourrait possiblement perdre l’esker de st-mathieu (eau eska… je viens de doxer ma region natale là haha) pour un projet de mine de lithium. Pour ce qui est de la gestion des batteries en fin de vie et je suis plus optimiste avec le développement d’un nouveau secteur économique. Tant qu’on envoie pas ça outre-mer comme notre minerai actuellement…
Article intéressant notamment avec ceci :
Avec l’extraction des métaux et leur raffinage, le processus de fabrication de la batterie est un facteur important en émission de gaz à effet de serre (GES). À kilomètre zéro, la voiture électrique neuve a un bilan d’émissions de GES bien supérieur à celui de la voiture thermique.
Par contre il n’est pas question (dans l’article) de démontrer que sur la vie utile d’un véhicule électrique, le bilan des gaz à effet de serre (GES) va dans le même sens. D’autres ont fait ce calcul et prétendent que ce bilan GES là est bon. Reste bien sûr à le démontrer en pratique. D’ici là, avec un peu de chance, la technologie des batteries va s’améliorer et des lois seront instaurées pour diminuer la masse de ces véhicules … il reste donc un peu d’espoir : tout n’est pas encore joué.
Mais enfin oui, bon, à court terme effectivement : c’est de l’éco-blanchiment et des jouets pour les riches.
Y’a rien à démontrer en pratique, ça fait dix ans que les calculs sont faits, refaits et redémontrés par l’usage
Les véhicules électriques diminuent à terme et de loin les GES
N’y a-t-il pas des risques et des inconnus qui méritent d’être discutés ici, notamment le possible blocage de l’industrie par manque de minéraux critiques ou l’augmentation croissante de la masse des véhicules en particulier des véhicules électriques, et autres facteurs impactant à terme le bilan GES ?
Comment vous croire et ainsi penser que le grand journaliste (Vincent Rességuier) et l’ingénieur éminent (Laurent Castaignède) ont, dans cet article, un parti pris biaisé et malhonnête ?