Tout est parti d’un dilemme qui me tenaillait depuis des mois. Comment découvrir d’autres continents à l’heure où il faudrait se restreindre à deux tonnes de CO2 par an ? Comment critiquer la folle industrie du tourisme de masse, tout en prenant soi-même l’avion pour s’ébahir devant la grandeur de l’Amazonie et s’offrir un vertige en haut d’un sommet andin ? (…)

Bien que ce mode de transport requière le privilège d’une très grande flexibilité dans le temps et les destinations, le «co-baturage» peut se pratiquer à peu près partout. La route que j’ai prise ou celle reliant les Canaries aux Antilles en passant par Cap-Vert en 15 jours sont particulièrement empruntées. Mais, régulièrement, des équipages cherchent du monde pour des trajets plus courts, allant du sud de la France aux Baléares ou de la Bretagne aux îles du Ponant. Pour ma part, je compte bien renouveler l’expérience et voguer sous d’autres latitudes, allant un jour peut-être jusqu’à oser la transpacifique – un mois en mer -, du Panama à la Polynésie.

  • HTCPCP508@lemmy.world
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    1 year ago

    J’ai croisé un couple sans expérience de la navigation qui a traversé l’atlantique et caboté entre panama et caraïbes avant de se promener sur le continent. C’est pas cher, par contre il faut avoir beaucoup de temps et il y a une saisonalité des vents, il faut partir au bon moment.

    L’expérience n’est pas nécessaire pour trouver un bateau et le budget est faible. La participation à la caisse de bord comprend 5-10 € / jour et par personne pour la partie nourriture, certains facturent plus mais en général ça s’arrête là.

    Curieusement on voit plus de français que d’anglais sur océans.

    Nationalité des bateaux (étude de 2015) :

    Français (199), Britanniques (163), Allemands (98), Américains (62), Hollandais (57), Suédois (49), Belges (39), Norvégiens (31)…

    Un article sur cette pratique.

    https://www.tourdumondiste.com/faire-du-bateau-stop-ou-de-la-co-navigation

    Des sites de bourse aux equipiers:

    https://www.bourse-aux-equipiers.com/

    https://www.vogavecmoi.com/

    https://stw.fr/fr/bourse/

    https://www.equipier.fr/

    https://www.findacrew.net/

    https://oceancrewlink.com/

  • izzent@lemmy.world
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    1 year ago

    Et donc ça a coûté énormément plus cher en temps, argent, etc. Ça aurait été mieux de prendre l’avion et contribuer la différence à une charité…

    • Camus@jlai.lu
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      1 year ago

      Le but de la manoeuvre, c’était d’économiser une tonne de CO2, ce qui a été le cas ici

      Si j’avais dû prendre l’avion, j’aurais atteint ma destination en huit heures et émis plus d’une tonne de CO2-équivalent. En bateau, bien que nous ayons utilisé le moteur épisodiquement pour regagner un couloir de vent ou recharger les batteries, nous avons traversé près de 3 500 miles nautiques, soit 6 500 kilomètres, presque à la seule force du vent.

      • izzent@lemmy.world
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        1 year ago

        J’ai bien compris. Mais ce qu’ils auraient économisé aurait planté une centaine d’arbres par exemple. Au long terme, naviguer n’est vraiment pas une solution…

        • Camus@jlai.lu
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          1 year ago

          La traversée ne m’a coûté que 330 euros, soit 15 euros par jour

          Les billets transatlantiques sont moins chers que ça?

          • izzent@lemmy.world
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            1 year ago

            Ça prend en compte le fait qu’il faut acheter, ou louer un bateau ? L’entretien, les cours de voile, la nourriture, l’équipement, le temps (transformé en salaire pour la différence entre la durée en bateau et en avion), et le combustible? Avec 330 euros? 😅😅😅

            Sans compter les permis aussi, bien sûr. Et le coût de laisser le bateau au port à l’arrivée si il est acheté.

            • Camus@jlai.lu
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              1 year ago

              As-tu lu l’article? Toutes les réponses à tes questions s’y trouvent

              • izzent@lemmy.world
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                1 year ago

                C’était une simple réponse, oui ou non. Vu que tu me pointes vers l’article au lieu de me dire “oui, tout ça est pris en compte”, j’imagine que la réalité n’est pas tout à fait d’accord.

                • Camus@jlai.lu
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                  1 year ago

                  Oui:

                  Plaisanciers ou professionnels convoyant des navires ; la plupart des capitaines cherchent de petites mains pour les assister pendant les manœuvres et, surtout, pour «tenir les quarts». C’est-à-dire veiller au bon fonctionnement du navire pendant que le reste de l’équipage se repose.

                  Moins de 48 heures après avoir posté la mienne, j’ai déjà une réponse. Un couple accepte de nous prendre, ma copine et moi, à bord de leur catamaran.

                  Après 22 jours de navigation, ponctués d’une courte escale aux Açores et un changement de voilier, me voilà arrivé à Gibraltar, au sud de l’Espagne. La traversée ne m’a coûté que 330 euros, soit 15 euros par jour, essentiellement pour les frais de nourriture et d’entrée dans les ports.